
Revue de Presse - Tatianna Yeh
Carla Bruni-Sarkozy n’est «pas prête pour une carrière politique»
Le 11 fevrier
La première dame effectue au Burkina Faso son premier déplacement officiel sans Nicolas Sarkozy, en tant qu’ambassadrice du Fonds mondial de lutte contre le paludisme, la tuberculose et le sida.
Carla Bruni-Sarkozy a affirmé aujourd’hui lors d’un déplacement au Burkina Faso n’être «pas prête pour une carrière politique», en expliquant devant la presse que «ce n’est parce qu’on a épousé un violoniste qu’on peut jouer dans l’orchestre».
«Je ne suis pas prête pour une carrière politique. Je crois fondamentalement que la politique est un métier de terrain pas seulement un métier de parole mais un métier d’actes, de terrain et de contact», a déclaré Carla Bruni-Sarkozy, interrogée par des journalistes lors d’un séjour de 24 heures à Ouagadougou.
«C’est comme si je vous demandais si demain vous pouvez devenir violoniste. Même si vous en avez envie, je ne suis pas sûre que vous réussirez» a lancé l’ex-top model, musicienne et chanteuse, désormais active dans l’humanitaire. Elle a ajouté: «Je veux dire que ce n’est pas parce qu’on a épousé un violoniste qu’on peut jouer dans l’orchestre».
Elle a ensuite cité l’engagement en politique de Bernardette Chirac, épouse de l’ancien président français Jacques Chirac (1995-2007). «Lorsque je regarde la trajectoire et le parcours professionnels de Mme Bernadette Chirac qui a été élue (conseillère générale, ndlr) dans son canton (de Corrèze, ndlr), elle est une vraie femme politique, elle connaît le travail de terrain (…) Je ne sais si je serais capable de faire ça», a-t-elle dit.
Un an après son mariage, Carla Bruni-Sarkozy effectue au Burkina Faso son premier déplacement officiel sans son mari Nicolas Sarkozy, en tant qu’ambassadrice du Fonds mondial de lutte contre le paludisme, la tuberculose et le sida.
Elle y a rencontré des malades bénéficiant de traitements antirétroviraux au Centre hospitalier universitaire (CHU) Yalgado Ouédraogo de la capitale burkinabè. Devant la presse, elle s’est dit «très heureuse de pouvoir écouter les explications et de voir aussi les résultats qui sont extrêmement encourageants».
Selon le Programme des Nations Unies sur le VIH/sida (Onusida), le Burkina Faso compte quelque 130.000 personnes vivant avec le VIH dont presque la moitié sont des femmes. On estime également que près de 10.000 enfants vivent avec le virus. Le taux de séroprévalence dans ce pays sahélien enclavé est passé de 7,17% en 1997 à 2% en 2005.