Éric Besson, le ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale, et du développement solidaire, a signé jeudi, le 5 février, une circulaire offrant les immigrés clandestins « d’obtenir un titre de séjour en échange de leur ‘coopération’ pour démanteler des filières ». Comme secrétaire général adjoint aussi de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), un parti de droite, M. Besson fait de son mieux pour éliminer les réseaux d’immigration clandestine en France.

Cette circulaire n’est pas une nouvelle initiative. En fait, elle est « une transposition d’une directive européenne de 2004 ». Il y a deux objectives : d’abord, pour protéger tous ceux qui sont victime de proxénétisme ou d’exploitation, et aussi pour exposer et pénaliser les activités d’immigration illégale. Si le clandestin coopère à porter plainte ses exploiteurs, l’administration française lui fournira un titre de séjour « renouvelable jusqu’à l’achèvement de la procédure judiciaire ». De plus, en case de condamnation effective, le clandestin pourra gagner une carte de résident de dix ans.

Bien que cette mesure semble prometteuse, ses vrais effets ne semblent pas nettement efficaces. La raison, c’est qu’il reste toujours une peur dans la victime de « risquer des représailles ou faire courir un danger à sa famille ». Alors, autrement dit, on s’expose dès qu’on porte plainte les exploiteurs.

L’auteur de cet article reste impartial dans le potentiel de cette circulaire en présentant les avantages et défauts. Néanmoins, il faut élaborer comment le gouvernement va-t-il faire pour intégrer les victimes dans la société après les avoir libérer. Les clandestines auraient-t-ils une vie normal ?