l'Humanité, 25 février 2009
51 salariés qui travaillent pour la compagnie DMMS attendent leur régularisation impatiemment et avec de la peur d’être licenciée. Il existe une circulaire ministérielle dès décembre 2008 qui permet le maintien dans l’emploi pendant que leurs papiers sont en cours de traitement. Le problème vient quand ces personnes sont mises en congé sans solde et plus tard, ils reçoivent une convocation de licenciement sans avis auparavant. Cet article de Barbier montre la conscience des personnes immigrées qui attendent leurs papiers et aussi l’intervention en faveur des salariés sans-papiers par la Confédération générale de travail (CGT). La voix extrême de la CGT est proéminente dans l’article, comme l’opinion de l’Olivier Villeret du syndicat, « Ils font des économies de personnel sur le dos de sans-papiers. Ceux avec lesquels ils se sont fait le plus de pognon morflent les premiers. » La voix de l’administration de DMMS est plutôt négative, car, dans une conversion par téléphone les licenciements sont niés. Cette négation est traitée comme un mensonge dans l’article. Barbier montre qu’il existe la peur de licenciement, mais il n’est pas d’évidence que cette peur soit légitime car personne parmi ces 51 salariés ne sont encore licenciés. Malgré la voix extrême de cet article, il est suffisamment adéquat de déduire que les compagnies comme DMMS ont beaucoup de pouvoir sur le statut légal des salariés, particulièrement les sans-papiers.