Revue de Presse -- Jane Latham Hodges
"Plus ivres, plus vite, plus jeunes"
Jane Latham Hodges
le 27 février 2009
Revue de Presse 3
French 438
Cet article, publié le 23 août dans La Libération , décrit un problème qui s’est développé récemment parmi les jeunes Français : le « binge drinking ». Il s’appelle « Plus ivres, plus vite, plus jeunes » parce que les jeunes gens boivent « un maximum d’alcool en un minimum de temps ». L’article cite une jeune fille de 17 ans et un jeune homme de 15 ans, et ils admettent qu’ils boivent « une bouteille de vin, six ou sept cocktails, ou dix à quinze shooters » quand ils passent les samedis soirs dans les bars ou chez des amis.
L’auteur donne des statistiques qui confirment que les jeunes boivent plus maintenant qu’avant et qu’ils soient plus jeunes qu’avant, par exemple : « il y a eu une augmentation de 50% des hospitalisations pour ivresse chez les moins de 15 ans » entre 2004 et 2007. Les études comme Escapad (Enquête sur la santé et les consommations lors de l’appel de préparation à la défense) montre que la consommation de l’alcool et les ivresses sont en hausse. En juillet, Roselyne Bachelot, la ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, a annoncé des mesures pour lutter contre cette alcoolisation. Elle veut interdire la vente d’alcool pour les mineurs, la consommation à proximité des établissements scolaires, et les opérations « open bars, où la boisson et servie gratuitement et a volonté ». (Ses propositions sont très discutés en France maintenant, et la majorité sont favorables à un renforcement de ces mesures.)
L’article discute aussi les origines de cette tendance, et il dit que « binge drinking » vient des pays anglo-saxons. Il dit que les jeunes gens travaillent beaucoup, alors ils boivent beaucoup d’alcool pour décompresser. Un médecin, Jean-Pierre Couteron, dit que « ce n’est pas un alcoolisme chronique » mais c’est un problème quand même. Un autre problème est le rôle des parents Français: ils ne pensent pas que l’action de boire est une mauvaise chose, alors ils ne le disent pas à leurs enfants. En général, les parents sont tolérants avec les enfants, alors ils ne savent pas comment traiter du sujet.
Je pense que cet article est intéressant parce qu’il identifie un problème qui n’est pas un problème exclusivement français. Mais l’article n’explique pas (suffisamment) pourquoi les jeunes boivent plus maintenant, et il ne donne pas assez de données pour défendre ses assertions.