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Connie Huang
Les effets du chômage sur la formation des entreprises en France
Dans le monde du travail en France, un problème qui est évident et compliqué pour le
gouvernement français, c’est la crise du chômage. Récemment, ce problème est devenu un «
grave problème socio-économique en France » (Wylie et Brière 226). Le taux de chômage
représente la proportion de chômeurs à la population, où le terme « chômeur » veut dire :
« Une personne en âge de travailler (c’est-à-dire ayant 15 ans ou plus) qui 1° n’a pas travaillé,
ne serait-ce qu’une heure, au cours de la semaine de référence, 2° est disponible pour travailler
dans les deux semaines et 3° a entrepris des démarches actives de recherche d’emploi dans le mois
précédent, ou a trouvé un emploi qui commence dans les trois mois. » (« Chômage au sens du
BIT»). Maintenant en France, le pourcentage de chômage national est 7,8%, après avoir
augmenté pendant le dernier trimestre de 2008 (“Taux de chômage”). C’est une situation critique
qui est difficile à résoudre et sans doute, Les Français souligne la gravité et la perplexité de cela.
Cependant, même si le livre nous donne le cadre de ce problème sérieux, il manque une
explication de son effet sur « entrepreneurship » -- un mot qui n’existe pas en français, mais qui
signifie l’établissement des entreprises privées. Pourquoi est-ce que la création d’entreprise est si
importante ? Parce qu’elle promeut la création des emplois, donne à l’économie de nouvelles
idées et la revitalise, et aide le développement régional (Hébert 18). En 2004, le taux d’activité lié
à la création des entreprises privées était seulement 6,03% (« Entrepreneurship in France »). Ce
nombre, l’activité entrepreneuriale totale (AET) est défini par « le calcul du nombre de
personnes qui ouvre une entreprise (entrepreneurs débutants) et le nombre de propriétaires des
entreprises qui étaient établies moins que 3,5 ans avant la date de référence (nouveaux
entrepreneurs), comme pourcentage de la force de travail » (« Entrepreneurship »). Par rapport
aux autres pays partout dans le monde, ce nombre, 6,3%, semble assez bas ; en 2004, l’AET pour
l’Amérique du Nord était 11,1% , et la moyenne pour le monde entier était 9,6%. (Bonnet 4). La
formation des entreprises, donc, est influencée par les facteurs du milieu – spécifiquement, le
chômage, qui a, en fait, des effets négatifs et positifs, les deux, sur la formation des entreprises
privées en France.
En premier, il est assez facile de voir des effets négatifs du chômage sur la propriété de l’entreprise privée. Quand on regarde combien d’entreprises sont fondés par rapport au taux de chômage depuis les dernières trente ans, on constate un rapport à l’inverse ; c’est-à-dire, quand le taux de chômage se lève en France, il y a une diminution du nombre de créations des entreprises (Bischoff, Henriquez, van der Knaap, Verheul15). De plus, s’il y a un haut niveau de chômage, cela démontre un manque de « flottabilité » de l’économie et aussi d’entreprise parmi la population, et en plus, un manque de demande (Audretsch, Thurik, Verheul, Wennekers 20). Quand on décrit l’économie comme « flottant », cela veut dire que l’économie est forte et qu’il y a un sentiment général d’optimisme. Un haut niveau de chômage, ainsi, signifie le contraire ; on devient plus pessimiste, et cela mène à la baisse de demande pour les biens ou les services. Le taux de chômage, donc, sert comme un type de baromètre qui mesure comment l’économie va et qui peut aussi influencer les comportements de ceux qui cherchent des emplois. Si le taux de chômage s’est élevé pendant l’année précédente, cela pourrait encourager les chômeurs à ouvrir leurs propres entreprises pendant l’année suivante. Ce comportement est influencé par une peur de perdre la garantie de garder le salaire à l’avenir (Cowling 9). Toutefois, un taux de chômage élevé maintenant découragerait les gens qui veulent former leurs propres entreprises cette année. Cela vient de pensée que les vendeurs constatent qu’il y a un haut degré du chômage, ils pensent qu’il sera une dépression économique. Quand ils pensent à la possibilité du ralentissement de la croissance économique, ils l’associent à une faible demande pour les biens ou les services que les vendeurs veulent vendre (Cowling 11). A la fin, donc, ces entrepreneurs ne sont pas prêts à fournir les biens ou les services, au risque d’un mauvais rendement; ensuite, le taux national de la formation des entreprises privées diminue.
Un autre problème qui vient avec un taux de chômage élevé est associé aux barrières à l’entrée au marché en France. Ces barrières – telle que le prix cher pour la main-d'œuvre non qualifiée, la qualification très élevée, etc. – sont régulés ou mis en place par le gouvernement (Cowling 19). S’il manquait des barrières à l’entrée ou s’il y en avait moins, il serait plus facile pour les entrepreneurs d’entrer dans le marché. En outre, le taux de la formation des entreprises privées est lié directement aux barrières à l’entrée des marchés : s’il y en a trop, ce taux va baisser. Autrement dit, si ces entrepreneurs trouvent qu’il est trop difficile de prendre pied dans les marchés, ils seront dégoûtés d’entrer. Ceux qui sont désœuvrés rencontrent beaucoup de barrières à l’entrée, grâce aux leur incapacité d’avoir accès à plein de ressources — financières et aussi du capital humain, les deux qui sont rares et chers (Cowling 9). En France spécifiquement, quelques exemples de ces barrières que les chômeurs entrepreneurs rencontrent sont « le financement de son projet [et] le manque de connaissances sur les formalités à remplir et sur la gestion d'entreprise » (« Au chômage »). Donc, un haut niveau de chômage devient juste une autre barrière à l’entrée qui décourage ceux qui veulent la propriété des entreprises privées.
En revanche, un haut taux du chômage peut apporter des effets positifs, dont le premier suit l’idée de « Theory of Margination». D’après cette théorie, le mécontentement, qui existe dans le monde du travail pendant une période du recul, « réduit les coûts d’opportunités » du travail indépendant (Bischoff, Henriquez, van der Knaap, Verheul14). Le « coût d’opportunité » veut dire la valeur du choix qu’il faut renoncer pour obtenir le choix qu’on a. Cet autre choix est ce qu’on aurait choisi si on n’a pas choisi le premier choix. Alors, pour ceux qui sont désœuvrés, il n’y a rien à perdre ; le coût d’opportunité n’est rien, et ils sont donc plus inclinés de prendre des risques. De plus, quand il n’y aucun autre choix pour trouver un emploi rémunéré, les chômeurs ne peuvent que travailler à leur compte (Audretsch, Thurik, Verheul, Wennekers 20). Etre indépendant, donc, devient le seul choix pour survivre, ainsi, cela encourage la propriété d’entreprises privées. Par exemple, « 25% de chômeurs déclarent avoir un projet précis pour créer une entreprise contre 12,5% du total des Français » ; donc, cette statistique représente comment le statut social de « désœuvré » contraint le chômeur à penser sérieusement travailler à son compte (« Les Français et la création d’entreprise »). En outre, une longue durée d’une crise de chômage crée un grand besoin de ceux qui créent leurs propres entreprises (Audretsch, Thurik, Verheul, Wennekers 20). Ainsi, cette théorie nous montre que le chômage a sa propre façon de se résoudre : de nature, il faut que le chômage dirige ceux qui n’ont pas un autre choix, sauf travailler à leur compte.
Ensuite, la situation du chômage galopant mène le gouvernement français à concevoir de nouvelles lois pour encourager la formation des entreprises privées, même si, traditionnellement, « les scrutins montrent que les Français ont une vue très ambivalente, si pas négative, envers les économies de marchés » (McNicoll). La nouvelle initiative va simplifier les étapes pour ouvrir une entreprise en réduisant beaucoup de procédures compliquées ou de frais chers associés avec le processus – le cas dans le passé. Les deux ont découragé les gens qui veulent former leurs propres entreprises. L’idée a rencontré un enthousiasme considérable en France, et le gouvernement s’attend à attirer un demi-million des entrepreneurs avant la fin de l’année (McNicoll). Cela nous montre que la crise du chômage était une cause indirecte des projets bénéfiques créés par le gouvernement ; le temps de crise pousse le gouvernement à concevoir des méthodes efficaces et nouvelles pour aider son peuple. Toutefois, selon Les Français et aussi dans mes autres recherches, dans l’esprit des Français, il reste toujours une sorte d’hostilité et de méfiance envers le capitalisme et aussi envers « l’esprit de lucre », les deux qui ont des racines dans la religion du catholicisme (Wylie et Brière 210). Même dans les cours d’économie en France, les professeurs soulignent les risques et les problèmes sociaux qui viennent avec l’économie de marché (McNicoll). Malheureusement, ces sentiments empêchent les gens qui s’intéressent à former des entreprises. Si on peut accentuer les avantages et les récompenses du capitalisme, peut-être qu’on peut changer l’avis public que les gains l’emportent sur les risques de capitalisme. En appuyant la formation des entreprises, la nouvelle loi aiderait à combattre contre la vue traditionnelle de capitalisme, et donc, encouragerait l’esprit audacieux nécessaire pour fonder les propriétés d’entreprises privées (McNicoll).
En conclusion, l’effet du chômage sur la formation des entreprises a deux côtés – il y a des effets négatifs, mais il a aussi des effets positifs. Pour l’Etat, il est meilleur de comprendre tous les deux, surtout pendant la condition présente de l’économie. Le gouvernement français peut considérer comment, par exemple, un haut niveau de chômage sert comme mesure de la gravité d’un recul ou comme barrière à l’entrée, pour comprendre la perception des entrepreneurs qui veulent entrer dans le marché, mais ils ne peuvent pas. Après tout, ce sont les entrepreneurs qui innovent et qui peuvent créer une multitude des emplois pour le pays. Parallèlement, il est aussi important de rendre compte qu’un taux de chômage élévé n’est pas seulement mauvais, mais peut aussi être utile. Il faut qu’on examine comment le chômage mène les chômeurs à créer leurs propres entreprises parce qu’ils ont peur d’être sans salaire, ou bien, parce ils n’ont aucun autre choix. De plus, il est essentiel qu’on observe comment les chômeurs réagissent aux reformes créés par le gouvernement pour réduire les difficultés quand on ouvre une entreprise.
Seulement après avoir considéré tous les effets du chômage, le gouvernement peut mieux aborder les besoins du peuple.
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