Une comparaison entre l’éducation sexuelle aux États-Unis et en France
Le sida, le VIH, les jeunes filles qui deviennent enceintes, les adolescentes qui accouchent- le monde entier partage ces problèmes grandissants. Bien que les pays pauvres aient les nombres les plus graves, les pays développés sont aussi affectés. Cependant, des statistiques entre des pays développés comme les États-Unis et la France sont variées. En France, il est plus probable que les garçons et les filles utiliseront les contraceptives comme les préservatifs et la pilule que les adolescents américains (Alford et Hauser). Aux États-Unis, il y a trois fois plus d’adolescentes qui deviennent enceintes qu’en France et quatre fois et demi plus qui accouchent. Pourquoi y-a-t-il des différences entre ces deux pays avancés? A présent, l’éducation sexuelle forme les comportements sexuels des adolescents. Cependant, l’éducation sexuelle n’est pas limitée par de l’éducation dans les écoles. L’éducation sexuelle comprend aussi les médias, les organisations non-gouvernementales et gouvernementales, les programmes, et la famille. Une analyse des différences entre l’éducation sexuelle holistique expliquera les différences entre les statistiques, et dans l’avenir, conduira une meilleure approche aux problèmes.
Les Écoles
L’éducation sexuelle dans les écoles françaises diffère de l’éducation sexuelle dans les écoles américaines. Aux États-Unis, l’éducation sexuelle commence normalement au collège, vers l’âge de 12,5 ans (Age when first received sex education - Country). 58% des écoles publiques enseignent « l’Abstinence Plus », un programme qui souligne l’abstinence et les contraceptives pour la prévention du sida et VIH (Sex Education in the U.S.: Policy and Politics). 34% des écoles américaines publiques enseignent le programme « Seulement Abstinence » - seulement les personnes mariées doivent avoir des relations sexuelles. Le programme a été crée pendant les dernières années 70, mais pendant la dernière décennie, le nombre de programmes « Seulement Abstinence » a grandi. La raison de cette augmentation est que le gouvernement ne finance que les écoles qui n’enseignent que l’abstinence est le seulement ou la meilleure méthode. Cependant, il n’y a pas beaucoup de recherche qui soutient l’efficacité de programme « Seulement Abstinence ».
En France, l’éducation sexuelle commence au collège, vers l’âge de 13,3 ans (Age when first received sex education - Country). Les écoles soulignent aussi l’importance des contraceptives pour la prévention des infections sexuellement transmissibles et les écoles offrent l’option de prendre une décision de l’abstinence. Cependant, les Français enseignent aussi les thèmes de la psychologie des rapports sexuels, des sentiments, de l’émotion, et des éthiques qui sont associés à la sexualité (Kon). En France, l’éducation sexuelle est intégrée aux autres sujets comme la psychologique, la loi, et les sciences politiques. Les adolescents français apprennent la controverse au sujet de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et les actualités sur la fécondation in vitro (Education à la Sexualité). Les étudiants discutent des effets psychologiques et émotionnels des relations sexuelles. D’après Kon, les adolescents français apprennent que la sexualité n’existe pas dans un vide. Aux États-Unis, l’éducation sexuelle est un sujet complètement séparé des autres sujets sauf la biologie. Les relations sexuelles sont plus scientifiques et moins psychologiques.
De plus, aux États-Unis, les professeurs des collèges et lycées doivent enseigner des étudiants dans un sujet duquel ils ne sont pas experts. Les professeurs américains reçoivent de l’information générique sur leurs leçons sur l’éducation sexuelle. Ils ne se spécialisent pas dans la sexualité des adolescents. Au collège en France, par voie de contraste, les experts qui sont qualifiés et éduqués par le Planning Familial enseignent les étudiants. Ensuite, au lycée, les conseillers de Centres régionaux d’information et de prévention du sida (CRIPS) enseignent les adolescents. Donc, l’éducation sexuelle est enseignée par des professionnels, et les professeurs ne doivent pas prendre des cours rapides et génériques d’éducation sexuelle.
Les Organisations et Les Programmes
La France et les États-Unis ont des organisations qui établissent des programmes éducatifs sur la sexualité pour des adolescents (et en France, des organisations qualifient des conseillers). En France, les CRIPS fournissent l’information sur la prévention du sida, des infections sexuellement transmissibles, de la dépendance des drogues, et d’autres actions malsaines (CRIPS). Il y a une bibliothèque de ressources, et des conseillers répondent à toutes les questions en personne ou au téléphone. Les services sont gratuits et les adolescents sont toujours bienvenus. En France, il y a le Planning Familial qui donne l’information sur les contraceptives et des consultations médicales gratuites aux adolescents (L'information et l'éducation sexuelle, réflexions). Il y a 120 bureaux dans toute la France.
Aux États-Unis, l’organisation « Planned Parenthood » est comparable aux organisations françaises, parce qu’elle fournit l’information sur les contraceptives, la prévention des infections sexuellement transmissibles, et des services médicaux (Who We Are - Planned Parenthood). Cependant, le « Planned Parenthood » a plus des limitations que les organisations françaises. Certains états demandent la permission d’un parent avant que l’adolescent puisse obtenir des ressources. L’information sur la sexualité est limitée dans des organisations et des programmes pour des adolescents. De plus, les écoles américaines publiques et le « Planned Parenthood » n’ont pas le même rapport comme les organisations françaises et les écoles françaises publiques. Les organisations comme le « Planned Parenthood » sont catégorisées dans le domaine du privé, et donc, séparées du système éducatif.
Les Médias
En France, il y a une acceptation de l’éducation sexuelle dans beaucoup d’aspects de la vie, comme les médias. Les Français sont plus tolérants de la sexualité dans les médias que les Américains. Les publicités sur les préservatifs et des campagnes de publicités informatiques au sujet de la prévention du sida et du VIH sont une priorité (Kon). Le gouvernement français soutien ces programmes à la télévision, à la radio ou dans les magazines qui informent les jeunes.
Cependant, les publicités sur les préservatifs sont rares aux États-Unis, et assez interdites à la télévision régie par la Commission Fédérale des Communications. Les médias aux États-Unis sont plus rigides. La sexualité est plus cachée dans les médias et n’est pas un sujet public.
L’Approche
L’approche et l’attitude à l’égard de l’éducation sexuelle sont différentes entre les deux pays. D’habitude, l’éducation sexuelle française utilise l’humour pour les adolescents (Kon). Le Zizi sexuel, l’expo utilise les bandes dessinées pour décrire les sujets comme « faire un bébé », « la puberté », ou « les contraceptives » (Le Zizi sexuel, l’expo). Les bandes dessinées sont drôles et instructives. Les organisations comme CRIPS publient aussi des guides pour des adolescents (Kon). Ces guides ont des blagues et des légendes amusantes, mais expliquent des informations importantes et pertinentes au sujet de l’éducation sexuelle. Les guides utilisent des bandes dessinées pour répondre aux questions au sujet de leur corps. Des guides assurent les adolescents que tous les types de corps sont normaux (Lichfield).
L’approche aux États-Unis est plus sérieux. La sexualité est privée, mais quand on parle de sujet de la sexualité, la discussion doit être très mûre. Les adolescents américains reçoivent des leçons de la sexualité qui sont trop mûres.
La Famille
Les deux pays partagent une croyance : les familles (surtout les parents) sont une partie cruciale de l’éducation sexuelle des adolescents (Planning Familial). À présent, les familles françaises et les familles américaines ont des difficultés à parler du sujet de la sexualité. Il y a des programmes américains et français qui encouragent des enfants à parler avec leurs parents au sujet de la sexualité. Il y a des programmes américains et français qui encouragent des parents à parler avec leurs enfants au sujet de la sexualité. Cependant, la sexualité est encore un sujet difficile pour les Français et les Américains. Si les familles françaises et américaines surmontent ce problème et créent des liens de la communication ouverte, la première étape (et peut-être la plus importante étape) de l’éducation sexuelle sera faite et favorisera un adolescent bien éduqué et prêt pour des situations sexuelles dans l’avenir.
Doivent les États-Unis Imiter la France ?
Aux États-Unis, il y a des groupes comme « Advocates for Youth » qui voudraient imiter le style d’éducation sexuelle française. Cependant, les critiques croient que la culture américaine ne peut pas intégrer ce style de l’éducation. Par exemple, en changeant des règlements de la Commission Fédérale des Communications aurait besoin d’années pour les médias à accepter de nouvelles publicités de contraceptives. La mentalité des Américains concernant la sexualité devrait aussi le changement : un sujet sérieux, mais on peut incorporer aussi l’humour dans les enseignements.
De plus, le système français n’est pas parfait. Les professeurs français et les sociologues croient que les écoles pouvaient être mieux. Ils croient que les professeurs doivent devenir éduqués comme des professionnels des CRIPS et du Planning Familial (Kon). En plus, le système ne sera pas amélioré avant que les parents et les enfants peuvent communiquer sans hésitation au sujet des relations sexuelles, des contraceptives, du sida et VIH, et des infections sexuellement transmissibles. Le système ne sera pas parfait avant que tous les problèmes soient résolvs.
Enfin, les adolescents, les parents, les familles américaines, et les familles françaises changent toujours. L’éducation sexuelle holistique devrait aussi changer. Les écoles, les médias, les organisations, les programmes- tous les aspects de l’éducation sexuelle devraient changer ensemble pour créer la meilleure éducation à ce moment spécifique pour cette culture spécifique.
-Christina Lim
Des statistiques entre la France et les États-Unis
Advocates for Youth