L’avortement en france

L’avortement en france
Il y avait 210,700 avortements rapportés en France en 2004, la plupart sur les femmes entre 18 à 35 ans. Aujourd’hui la question de l’avortement est encore un sujet de débats passionnés après plus de trente ans depuis qu’il était légalisé en 1975 avec la loi de Simone Veil. Comme beaucoup d’autres pays, l’histoire de l’avortement en France est longue et compliquée avec les débats qui prennent les positions pour ou contre l’avortement. Les positions pour ou contre l’avortement sont traditionnellement fondées sur les questions de la moralité, la religion, et les droits des femmes libérées. Aujourd’hui, nous voyons encore les débats traditionnels et aussi les points de vue différents qui traitent les sujets de la persistance de l’existence du peuple et de l’Etat français dans l’avenir.
Nous voyons qu’il apparait qu’il y a un conflit idéologique entre les droits et la liberté des femmes et les attitudes traditionnelles en France qui soutiennent la persistance de la famille française, ce qu’on appelle « l’État familial ». On peut poser la question, comment est-ce que l’État français concilie la liberté des individus, les femmes en particulaire, avec les espoirs pour le futur de l’État français? En même temps que les femmes sont libres d’avoir les avortements si elles veulent, autour de 200 000 par an, les lois et les efforts des administrations françaises soutiennent la famille. En voyant les femmes françaises qui ont le droit d’avorter les embryons, il y a des groupes politiques et sociaux de Français comme l’Alliance pour les droits de la vie qui travaillent contre l’avortement et « les réalités » de la procédure.
Aujourd’hui, « entre 2000 et 2007 la population de l’Union européenne a augmenté de 14,2 millions de personnes, mais 84 % de cette croissance…sont dus a l’immigration. » Ces chiffres sur l’immigration à côté du taux de l’avortement en Europe, spécifiquement en France, nous montre une raison pour laquelle il y a des Français qui ont peur que le peuple européen va disparaitre. Le taux de natalité en France est deux enfants pour chaque femme en comparaison avec l’Europe en générale avec une moyenne de 1,56 enfant pour chaque femme, un chiffre qui ne remplace pas la population d’origine européenne. À cette époque, Wylie et Brière nous disent aussi qu’on estime que 6.6% de la population française sont des étrangers. Nous voyons ce phénomène après les événements du vingtième siècle qui stimulent l’immigration des habitants d’Afrique du Nord comme les Algériens, les Marocains, et les « Pieds-Noirs » de l’époque de la colonisation. En fait, le taux de natalité en France, qui est en hausse, est grâce à des immigrés.
L’avortement et les arguments contre l’avortement sont liés historiquement avec les attitudes vers la création et la persistance de la nation et le peuple français. L’avortement était criminalisé en 1810 avec le passage des codes napoléoniens. L’article 317 dit que « quiconque provoque l’avortement d’une femme enceinte avec ou sans son consentement au moyens d’aliments, de drogues, de médicaments, par la violence ou d’autres remèdes, est puni de prison. » Plus tard, en 1942 pendant le régime Vichy, l’avortement était un crime « contre la sûreté de l’État, passible de la peine de mort. » Ces deux exemples des lois nous montrent les attitudes historiques en France sont un peu contradictoires avec l’image de la France comme le pays des droits des hommes de la Révolution Française. Au cours du dix-neuvième et vingtième siècle, il y a beaucoup d’influences culturelles contre l’avortement qui changent les arguments et les droits des femmes.
Un peu plus tard dans l’histoire, le mouvement « Choisir », fondé en 1971 par quelques femmes célèbres comme Jeanne Moreau, Catherine Deneuve, et Simone de Beauvoir continue la révolution sociale des années soixante. À l'époque, la vie des femmes changent beaucoup avec les nouvelles lois qui augmentent les droits des femmes, légalisent les contraceptifs en 1967, et légalisent l’avortement en 1975. Finalement, en 1995, l’avortement est défini formellement comme un droit des femmes par le gouvernement de François Mitterrand. En face de lois nouvelles pour les droits des femmes pendant le vingtième siècle, l’administration française travaillait avec intensité pour la naissance des enfants français et pour la création d’un État qui soutien fortement la maternité et la famille pour les citoyens.
Simone Veil (1975) lefigaro.fr (http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/01/09/01001-20080109DIAWWW00359--ans-de-feminisme.php)
Les administrations françaises utilisent les lois et les avantages en créant un environnement dans lequel la création des familles est soutenue et encouragée. Dans ce contexte, les administrations ne refusent pas les droits des femmes mais ils rendent le recours à l’avortement moins nécessaire dans une manière plus subtile et sans violations des droits. L’État français prend la position de « la politique familiale » qui privilégie les familles avec les protections sociales, les avantages fiscaux aux familles nombreuses, et les allocations grossesse. Selon le livre de Wylie et Brière, il y a « une retraite haussée de 10% a tout homme ou femme ayant eu au moins 3 enfants » et « l’allocation de parent isolé (585 dollars a toute femme enceinte isolée, 780 dollars si elle a un enfant a sa charge) » Ces protections pour les mères et les familles françaises ont le pouvoir d’éliminer quelques arguments financiers pour l’avortement au même temps qu’ils encouragent les mères françaises d’avoir plus d’enfants.
En face des protections sociales et les avantages qui viennent du gouvernement français, les femmes françaises demandent le droit de choisir pour leurs propres vies. Au même temps que le gouvernement crée les nouvelles lois qui soutiennent la création des familles, il y a encore beaucoup d’évolution dans les trente ans après le passage de la loi Veil dans les droits des femmes et pour le droit de choisir. Dans l’année 1982, l’avortement est éligible d’être remboursé par la Sécurité Sociale, et en 1988 « le RU 486, médicament qui entraine l’avortement, reçoit son autorisation de mise sur le marché » Nous voyons qu’il y a un lien entre la liberté et les droits des femmes et l’État français familial.
On peut expliquer ce lien fort avec les réalités modernes en France qui concernent les changements sociaux depuis les années soixante et la libération des femmes françaises. Il faut que le gouvernement français donne les droits aux femmes parce qu’il y a des Français en faveur des choix pour les femmes au même temps que les administrations soutiennent l’État familiale. Par exemple, dans son livre Abortion Freedom : A Worldwide Movement, l’auteur Colin Francome nous dit que (selon le Catholic Herald, 27 décembre 1974) presque 60% de la population française favorise le choix d’avoir les avortements librement avant la dixième semaine de grossesse. Aussi, l’organisation de la fédération européenne des plannings familiaux travaille pour les droits de l’avortement, les droits sexuels, et la contraception pour toutes les femmes en Europe. Nous voyons aussi qu’il y a un désaccord entre les pays de l’Union européen et la France concernant l’avortement. Il n’y a pas de garantie de l’avortement dans la constitution de l’Union, un fait que la France a beaucoup critiquée. Beaucoup de Français pensent qu’on ne peut pas refuser les libertés sociales aux femmes dans un pays modern et européen.
(Image: INED.FR http://www.ined.fr/fr/ressources_documentation/publications/pop_soc/bdd/publication/471/)
Nous voyons qu’il y a aussi les arguments pour le choix qui sont basés dans l’histoire avant même que l’avortement soit légalisé. Une femme, Sylvie, dit qu’ « a l’époque l’IVG était interdit ; les femmes mourraient d’avorter n’importe comment. » Par exemple, en Italie, l’avortement n’est pas légal et « les femmes italiennes ont très souvent recours à des avortements clandestins dangereux » Alors, si on n’a pas des droits ou des libertés concernant l’avortement et la contraception, l’histoire nous montre qu’il y a des conséquences graves pour la santé des femmes qui peuvent mourir sans l’aide des médecins et les lois. Les femmes ont le droit de choisir d’avoir les avortements, mais l’État français fait en sorte que la vie des femmes avec des enfants soit plus facile.
L’église catholique est une partie du débat contre l’avortement en France qu’on doit considérer aussi comme un élément important. La position de l’église est clairement et fondamentalement contre l’avortement pour les raisons religieuses et morales. Alors, la laïcité de l’État français et la séparation officielle avec l’église catholique depuis 1905 expliquent une autre raison pourquoi les administrations françaises peuvent, librement, donner les droits aux femmes. L’État français familial et les soutiens aux mères en France peuvent annuler quelques arguments pour l’avortement mais les politiciens, en théorie, ne peuvent pas utiliser les arguments religieux dans les administrations françaises.
Aujourd’hui en France, le droit d’avoir les avortements est un droit garanti par la loi pour les femmes, avant 10 semaines de grossesse. Les conflits que nous voyons concernant l’avortement nous montrent la situation des femmes dans un pays moderne comme la France. Nous voyons qu’il semble qu’il y a un désaccord entre l’État français familial qui soutien la persistance du peuple français et la France comme le pays de droits des hommes et des femmes. Les administrations françaises travaillent, non pas contre les droits des femmes, mais en créent une situation où l’avortement n’est pas encore nécessaire pour beaucoup de femmes. C’est une situation qui marche bien pour beaucoup de Françaises qui sont libres de choisir d’avoir les enfants ou pas. De cette manière, il y a une conciliation entre l’État français familial et les droits des femmes d’avoir les avortements.
L’avortement : encore une question pour la France
Œuvres consultées :
Blayo, Chantalle. « Le point sur l'avortement en France. » Institute national d’études démographiques. Number 325, juin 1997. 29 mai 2009. http://www.ined.fr/fr/ressources_documentation/publications/pop_soc/bdd/publication/471/
Fauchier-Magnan, Marie-Amelie. « L’avortement toujours en question. » France-Amerique. 18 mars 2008. 15 mai 2009. <www.france-amerique.com/articles/2008/03/18/1-avortement-toujours-en-question>
Van Daeles, Jean. « L’avortement pour le clonage : les enjeux politico-économiques » No-Media.info. 30 septembre, 2007. 9 mars 2009. http://www.no-media.info/27/l%e2%80%99avortement-pour-le-clonage-les-enjeux-politico-economiques
Adv.org Alliance pour les Droits de la Vie : Contre-campagne sur la réalité de l’avortement
Œuvres citees :
Wylie, Laurence and Jean-Francois Briere. Les Français. New Jersey : Prentice Hall, 2001
Danel, Emilie. « Avortement : une revendication toujours actuelle en Europe, hélas… » Newropeans Magazine 11 mai 2006. 24 mai 2009. < http://www.newropeans-magazine.org/content/view/3961/88/>
Sylvie, « Quand l’avortement etait interdit.» Femme Actuelle 24 Juillet 2007. 12 Février 2009. http://www.femmeactuelle.fr/actu/actu-flash/paroles_de_femmes_sylvie_raconte
Agence Zenit. “Avortement est, avec le cancer, la première cause de mortalité en Europe. » No-Media.info 24 mai. 2008. 15 mai. 2009. http://www.no-media.info/976/lavortement-est-avec-le-cancer-la-premiere-cause-de-mortalite-en-europe
Rizet, Dominique. « France: Chiffres de l'immigration, le grand flou statistique» Le Figaro 8 mai 2004. 12 mars 2009. http://www.voxdei.org/afficher_info.php?id=9853.201
Francome, Colin. Abortion Freedom: A Worldwide Movement. (1984)
Photos:
Premiere en haut: no-media.info (http://www.no-media.info/27/l%E2%80%99avortement-pour-le-clonage-les-enjeux-politico-economiques)
Deuxieme: 7h10.com (http://www.7h10.com/2009/01/25/manifestation-contre-lavortement-et-leuthanasie-a-paris/)
Troisieme: lesoir.be (http://portfolio.lesoir.be/v/monde/declarations/7141450_PhoDoc4__S8U7188_jpg_0KGPFDDX.JPG.html)