L’altérité, et la réalité, d’islam en France
L’altérité, et la réalité, d’islam en France
INTRODUCTION
Après la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de musulmans ont immigré en France de l’Afrique du Nord, particulièrement d’Algérie, parce que la main-d’œuvre française était inadéquate à se charger de l’effort de reconstruction. Ces Africains apportaient leur culture et leur religion, islam, avec eux. Cela a marqué le commencement d’un changement majeur de la dynamique du paysage religieux en France ; l’islam devenait une religion importante et pratiquée très largement. Maintenant, c’est estimé qu’il y a 5 millions musulmans en France. Malgré qu’on ne sache pas combien de ces gens sont musulmans « pratiquants » et combien sont musulmans « culturellement, » les chiffres continuent à augmenter, et l’influence sur la société française continue à se développer. Cependant, il existe un air d’altérité d’islam ; les Français non musulmans regardent l’islam d’une distance. L’islam est perçue comme ce qui est autre, comme étrange, principalement à cause de trois problèmes : de la nature de formation des imams, du manque de lieux de prière, et de voiles islamiques. En réalité, pourtant, bien que l’islam soit assez opposé à la francité traditionnelle catholique, il est une réalité forte qui devient enraciné dans le tissu social français.
LA FORMATION DES IMAMS
La formation des imams est un grand problème qui contribue à l’altérité d’islam. Parce que l’islam est une nouvelle (relativement) religion en France, il n’y a pas d’institutions établies pour s’adresser au besoin d’avoir des programmes pour la formation des imams. Donc, la plupart des imams en France se sont formés en l’Afrique du Nord ou le Moyen-Orient. Les administrations de ces pays envoient les imams pour soutenir la culture musulmane de la France, et quelque fois sélectionnent et installent les chefs des associations musulmanes. Souvent, ils reçoivent leur formation dans des séminaires et des écoles rurales, et apportent en France un goût d’islam vraiment différent que l’islam d’Europe. Leur islam, soit sunnite soit chiite, a tendance à être plus politique et plus fondamentaliste. En outre, parce qu’ils viennent d’un contexte rural, ils apportent des idéaux culturels que les Français n’aiment pas, comme ceux qui concernent les femmes et les droits de femmes. L’islam politique ne suit pas les suppositions occidentales qui permettent les choix individuels des femmes. Finalement, venant des pays musulmans, beaucoup d’imams ont une loyauté (de quelque sorte) vers leurs pays d’origine. Donc, le standing des imams comme immigrés, leur instruction non occidentale, et leur allégeance aux autres pays contribuent beaucoup à l’altérité d’islam en France.
LES DIVISIONS PAR NATIONALITE ET GENERATION
À cause de ces facteurs, un grand nombre de Français perçoivent les musulmans comme étranges. D’une perspective externe, les musulmans sont collectivement si différents et exotiques. D’une perspective interne, les musulmans sont divisés en groupes nationaux. Dans la communauté musulmane, il y a un nombre de divisions par nationalité et par génération. Parce que les musulmans français sont pour la plupart des Nord-Africains, on peut penser qu’ils tous croient dans la même religion. Ils se divisent, pourtant, dans beaucoup de sectes et de factions. En plus, les musulmans sont définitivement divisés entre des groupes du pays d’origine. Donc, les Algériens passent le temps avec des autres Algériens, et les Marocains avec les Marocains. La question de la génération, d’ailleurs, complique plus la réalité interne du culte musulman. La première génération sentit fréquemment un lien fort au leur pays d’origine. La seconde génération (familièrement, « les Beurs »), et la troisième, sont attachées au pays d’origine de la même manière, mais d’une manière éloignée voir parfois imaginaire. Ces différences de nationalité et de génération font difficile la tâche des chefs musulmans et séculaires qui essayent de traiter les problèmes des imams et des lieux de prière et de diriger une population si diverse et obstinée.
LIEUES DE PRIERE
Le manque de lieux de prière est un autre grand problème et une cause de l’altérité. La prière est une partie essentielle de l’islam. En fait, le musulman dévoué doit prier cinq fois par jour en accord avec salât dans les cinq piliers de l’islam. Bien qu’il ne soit pas obligatoire de prier dans la mosquée, les lieux de prière sont très importants, et beaucoup de musulmans préfèrent de prier dans une mosquée ou un autre lieu de prière. Mais voici le problème. Encore, parce que l’islam est jeune en France, il n’y a pas un grand nombre de lieux de prière. Certainement, il n’y a pas assez de mosquées à accommoder les 5 millions musulmans ; en fait, il y a seulement 1685 lieues de prière (pas juste les mosquées) en France maintenant—cela représente une mosquée pour 2976 musulmans. Ces lieues de prière émergent dans les endroits disperses. Les musulmans offrent souvent leurs caves ou leurs garages pour être un espace de prière. Les gens quelques fois prient dans les fonds d’entreprises, ou où ils peuvent trouver un espace.
Ces lieux de prière créent une distance entre l’islam public et les Français non musulmans. Ils créent un air d’un culte clandestin, particulièrement quand les croyants se rencontrent de manière souterraine. Les Français pensent, Qui sont ces gens étranges qui adorent dans leurs caves, et qu’est-ce qu’ils y font ? De plus, ces lieux très loin de l’espace public peuvent aussi inviter l’islam plus radical. Dans les garages ou les caves, les imams, venant d’une région rurale d’un pays musulman, peuvent prêcher leur islam politique et cultiver une communauté fondamentale and homogène. Pour les musulmans, il faut avoir des espaces pour l’adoration, parce que leur manque entraine de radicalisme et plus d’altérité.
LES VOILES ET L’ISLAM PUBLIC
Alors, le public ne voit pas cet islam caché, cet islam des caves. Ce qu’il voit, ce sont les problèmes politiques qui deviennent la une d’un journal, comme les voiles islamiques. Le Coran décrit les règles vestimentaires pour les musulmans. La tenue de femmes musulmanes est un sujet de débat, d’un foulard simple au bourka qui couvre le corps entier d’une femme. Quand la France a interdit les symboles religieux aux écoles en décembre 2003, la question d’islam a émergé sur l’avant-scène de la politique. Il y avait un fracas immense, dans la France et de la communauté internationale. Il y avait des cries de racisme et discrimination. Le sujet restait la manchette pendant longtemps, et aujourd’hui il est encore un sujet important. Mais, plus que la loi en soi-même, la loi est signifiante parce qu’elle a souligné l’altérité des musulmans français. Le monde a vu les musulmans comme des victimes, mais toujours comme un autre groupe.
LA ROLE DE L’ADMINISTRATION
À cause des implications d’un islam fondamentaliste, il y a un grand débat à propos du rôle du gouvernement dans cela. Quel est le but du gouvernement pour l’islam et doit-il jouer un rôle actif en effectuant ce but ? C’est une question qui va au-delà du champ de cette rédaction, mais il est nécessaire de toucher là-dessus un peu pour mieux comprendre la situation. Premièrement, l’administration Sarkozy a pris une position définitive ; dans un discours récent, il a dit,
J’ai offert a l’islam en France les moyens d’une transformation en un Islam de France. Dans ce domaine, les avancées ont été nombreuses : conseil français du Culte musulman, fondation pour les œuvres de l’islam de France, formation d’imams et d’aumôniers, carrés musulmans dans les cimetières. Ces avancées sont le meilleur moyen de faire comprendre que l’on ne doit pas confondre l’islam avec l’islamisme.
Sarkozy craint l’islamisme, le système politique d’islam qui est une partie essentielle de l’islam fondamentaliste. Il veut travailler avec les chefs d’islam pour créer une religion « normale » qui reconnaît la valeur dans la démocratie. Mais même dans ce discours, Sarkozy formule son argument comme il y a deux entités séparées, et que l’administration travaillerait avec cette entité obscure pour l’améliorer et le ferait moins autre.
LES EFFORTS PRIVEES
Il y a aussi des efforts à améliorer les problèmes de l’islam en France. Le Conseil français du culte musulman, ou le CFCM, est une organisation fondée en mai 2003 pour représenter les intérêts des musulmans français sur la scène nationale. Cette organisation, malgré qu’elle soit privée, est la voix publique de l’islam en France, et la France la voit comme une autorité islamique. Mohammed Moussaoui, le nouveau directeur de CFCM, a dit en septembre 2008 quand il a été élu comme le chef, « Il faudra créer un institut français…Sur les questions concrètes du culte : en priorité, la formation des imams. » Donc, le CFCM a (apparemment) le même objectif que l’administration Sarkozy.
Il y a des autres organisations qui jouent des rôles importants pour les musulmans dans la politique. L’union des organisations islamiques de France, ou l’UOIF, est une organisation de tutelle qui a reçu des critiques pour quelques-unes de ses déclarations radicales. L’UOIF est inclus dans le CFCM. Le Grande Mosquée de Paris aussi joue un rôle important ; comme la mosquée la plus signifiante en France, elle travaille pour les bonnes lieues de prière, entre autres. L’Institut catholique de Paris, une université privée, a aussi commencé à proposer un curriculum pour les gens qui veulent devenir imam, avec 25 étudiants dans leur première classe.
LES SUGGESTIONS DES AUTRES
Mais les institutions sont moins importantes que les problèmes de l’altérité, leurs implications, et les actions que l’Élysée, les organisations privées, et les gens ordinaires vont prendre dans l’avenir. Beaucoup d’intellectuels et d’autorités ont des suggestions en comment procéder. Alain Boyer suggère que la France doit encourager les jeunes musulmans. L’institut catholique veut offrir d’aider dans la formation des imams. Martin Gozlan affirme que, plus que des imams modérés, la France a besoin des musulmans intelligents et raisonnables pour effectuer la normalisation d’islam. « Ils on besoin qu’on les aide à discerner le vrai du faux, la charge d’émotivité que recèlent les traditions de l’exploitation politique qu’en font certains, » il dit. Sarkozy veut que la France assume son islamicité, et que les musulmans assument leur francité.
CONCLUSION
Dans mon estimation, Gozlan est le plus près de la solution. La solution commence avec l’éducation. Le culte musulman et les institutions islamiques sont construits à partir de rien, et les musulmans ordinaires, et aussi ceux avec des positions d’autorité, doivent être instruits. S’ils n’ont pas d’éducation, ils ne seront pas mobiles socialement, ni accepteront la démocratie comme un système de gouvernance, ni feront les décisions bénéfiques pour l’islam. Mais, comme les autres, cela n’est qu’une suggestion. Il faudra avoir plus que des suggestions théoriques pour améliorer les problèmes qui font face à l’islam en France et pour éradiquer l’altérité de l’islam en France. Il faudra de l’action.
L’islam en France
Stats
name trenz pruca
location seattle, washington
job photographer
subjects landscape, portrait, travel
L’islam existait en France avant cette période, mais le nombre des Africains qui ont immigré des colonies était énorme, et a marqué le culte musulman français moderne. Vois Sadek Sellam, La France et ses musulmans: Un siècle de politique musulmane: 1895-2005, (Paris: Fayard, 2006), 239-53.
Jonathan Laurence et Justin Vaisse, Integrating Islam: Political and Religious Challenges in Contemporary France, (Washington, D.C.: Brookings Institution, 2006), 19. Laurence et Vaisse citent treize estimations différentes et leurs méthodologies respectives.
La définition de « musulman » est importante ici. Bien qu’on ne sache pas combien de musulmans en France vont à la mosquée régulièrement, combien prient les cinq prières quotidiennement, et combien identifient avec l’islam simplement parce qu’il est leur héritage ethnique, la démographie est grande, et la présence importe plus qu’un chiffre spécifique.
Alain Boyer, L’Islam en France, (Paris: PUF, 1998), 243-4.
Jocelyne Cesari, Etre musulman en France: Associations, militants et mosquées, (Paris: Karthala, 1994), 196.
Jocelyne Cesari, Etre musulman en France: Associations, militants et mosquées, 179-80.
Laurence et Vaisse, Integrating Islam: Political and Religious Challenges in Contemporary France, 83.
Cette adoration est couramment appelée « l’islam des caves. »
Solange Lefebvre, La religion dans la sphère publique, (Toulouse : PUM, 2005), 293-4.
Par exemple, vois Sebaux Badouin, « Chirac choque le monde musulman. » La-Croix 23 décembre 2003.
Nicolas Sarkozy, « Message de M. le Président de la République : À l’occasion des 1ères assises de l’enseignement de la langue et de la culture arabes en France. » Assemblée Nationale 9 octobre 2008.
Sadek Sellam, La France et ses musulmans: Un siècle de politique musulmane: 1895-2005, 298-9.
C.G., « Du Nouveau pour le Conseil français du culte musulman. » Le Figaro 6 septembre 2008.
Je dis « apparemment » parce qu’il y a des critiques qui soutiennent que les musulmans français sont d’accord avec l’administration seulement jusqu'à l’heure quand ils ont un majorité et peuvent créer un état musulman. Vois Catherine Coroller, « L’Islam de France entre paralysie et vœux pieux. » La Libération 7 juin 2008 ; Laurence et Vaisse, Integrating Islam: Political and Religious Challenges in Contemporary France, 139.
Sophie de Ravinel, « Des imams formés
à l'Institut catholique. » Le Figaro 29 janvier 2008.
Boyer, L’Islam en France, 231.
Martin Gozlan, L’Islam et la République: Des musulmans de France contre l’intégrisme, (Paris: Belfond, 1994), 160.
Ibid., 161.
CHIFFRES
Population de France 64.000.000
Pourcentage de catholiques 85%
pourcentage de musulmans 8%
Pourcentage de Protestants 2%
La grande mosquée de Paris
ŒUVRES CONSULTÉES
DES NOTES DE FIN
Un explication de la vie musulmane en France
Le Coran
site Web par Gifford Taylor